Loin d’être une méthode de charlatan, l’hypnose peut au contraire se révéler efficace pour soulager certains maux. Grâce à cet article, vous découvrirez en quoi consiste l’hypnose et à qui elle s’adresse !
L’hypnose, qu’est-ce que c’est ?
L’hypnose est un état naturel que l’on retrouve plusieurs fois par jour ; c’est par exemple lorsque l’on regarde la télévision et que l’on est tellement complètement absorbé qu’on ne s’aperçoit pas de ce qu’il se passe autour de nous ; ou encore lorsque l’on conduit la voiture pour aller d’un point A à un point B, et qu’en arrivant, on ne se souvient plus vraiment de ce qu’il s’est passé, du chemin que l’on a emprunté… Et pourtant, dans les deux cas, si un danger était survenu, nous aurions réagi instinctivement !
L’hypnothérapie est une médecine douce (ou alternative) qui consiste à atteindre plus facilement l’inconscient : cet inconscient gorgé de toutes nos valeurs et de tous nos apprentissages, qui est toujours présent, mais parfois inhibé par le conscient, c’est à dire l’ego, et ce que nous dicte les lois morales de la société dans laquelle nous sommes intégrés. En intervenant sur l’inconscient grâce à des suggestions mentales, l’hypnothérapeute détourne le conscient, et parvient à « corriger » le schéma de pensée du sujet, en influant notamment sur les diktats familiaux ou culturels ancrés depuis l’enfance, sans pour autant aller contre sa volonté.
Il existe plusieurs “écoles” d’hypnose : l’hypnose thérapeutique est l’hypnose ericksonienne, du nom de celui qui l’a inventée, le psychiatre Milton Erickson. Elle s’appuie sur une participation active du sujet (enfin, de son inconscient surtout). En transportant la personne dans un état de relaxation profonde, l’hypnothérapeute guide l’inconscient du sujet grâce à des métaphores de façon à ce que le patient puisse trouver lui-même des réponses à ses problématiques.
Faire appel à l’hypnose
L’hypnose peut intervenir dans de nombreux cas, en complément de la médecine traditionnelle ou pour éviter la prise de médicaments. Mais attention, l’hypnothérapie ne remplace pas l’usage de la médecine traditionnelle ; il est conseillé de travailler dans une complémentarité qui permet d’aider une personne au mieux, et de poursuivre le traitement prescrit s’il y en a un.
L’hypnose est ainsi recommandée dans le cas de douleurs physiques, car l’état hypnotique augmente la production d’endorphines, de véritables antalgiques naturels. L’hypnose peut par exemple aider à soulager la migraine ou le mal de dos.
Cette méthode peut également servir à lutter contre le stress en général : puisque l’hypnose se rapproche de la relaxation, elle peut être utile pour retrouver plus de sérénité au quotidien, voire pour gérer des problèmes physiques liés au stress (problèmes de peau, ballonnements… etc). Elle peut aussi agir pour calmer l’anxiété chronique ou passagère (peur de l’avion, acouphènes, phobie des araignées… etc.).
Elle permet bien souvent de travailler sur la confiance en soi pour plus de confort en société ou pour certaines problématiques professionnelles.
Enfin, l’hypnose est régulièrement proposée comme alternative pour abandonner une dépendance, comme le tabagisme ou le grignotage entre les repas.
Comment se pratique l’hypnose ?
L’hypnose se pratique le plus souvent en compagnie d’un hypnothérapeute qui va permettre au sujet de se connecter à son inconscient pour y trouver les ressources nécessaires au changement voulu. Le rôle de l’hypnothérapeute est de servir de guide, pour accompagner la personne vers l’auto-guérison.
Le thérapeute va toujours d’abord prendre le temps de faire connaissance avec la personne, dans le cadre d’un entretien qui peut durer parfois plus d’une heure, mais qui est nécessaire pour préparer le travail d’hypnose, qui lui aura lieu lors d’une deuxième séance la plupart du temps.
Après la mise en transe, phase de pseudo-endormissement qui permet d’accéder à l’inconscient, le thérapeute va s’adresser directement à l’inconscient, et le débarrasser des idées nuisibles pour les remplacer par des idées plus justes, plus positives, en fonction des besoins exprimés par le sujet, pour lui permettre de changer profondément les choses. Parfois, il est nécessaire de procéder à plusieurs séances pour que les résultats soient durablement efficaces (mais rarement plus de cinq séances). Au besoin, l’hypnothérapeute a la possibilité de créer un ancrage : il s’agit d’associer un mot ou un geste, à un comportement, afin de provoquer une réaction semblable à un réflexe (par exemple, en prononçant le mot « stop » pendant une fringale, la personne sujette au grignotage parviendra à retrouver son calme).
Entre deux séances, le patient est invité à mener un travail personnel afin de renforcer les suggestions amenées par le thérapeute. Le sujet peut également pratiquer l’auto-hypnose à l’aide d’enregistrements audio éventuellement, pour atteindre un état de relaxation profonde.
Plages horaires de l’activité
Lundi | 14h-20h |
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Mardi | |
Mercredi | 14h-20h |
Jeudi | |
Vendredi | 14h-20h |
Samedi | 8h-20h |
Dimanche |